

90 nuits, trois oreillers, un vainqueur : le « Clima Flow » de Bico

Bico, fabricant suisse de literie, a trois nouveaux oreillers dans son assortiment. J’ai pu les tester. Les trois sont bien, mais un seul me satisfait au lit sur le long terme.
J’ai atteint un âge où j’attache plus d’importance à la qualité qu’au prix. Et des coussins qui coûtent plus cher que le menu dans un bon restaurant m’intriguent plus qu’ils ne me rebutent. Dépenser de l’argent pour une bonne literie est d’autant plus facile quand le dos et la nuque se raidissent. Cela vous est déjà arrivé ? Alors les trois nouveaux oreillers de Bico méritent votre attention. Ils sont tous relativement récents.
J’ai pu tester les trois pendant plusieurs semaines et, après 90 nuits, je peux vous faire part de mon expérience. Je me suis penché sur les matériaux, la finition et le confort des trois modèles et donne une recommandation personnelle pour savoir si les différents oreillers pourraient vous convenir.
Bico est en quelque sorte l’incarnation d’une marque suisse. L’entreprise a été fondée en 1861. Et jusqu’en 2001, il s’agissait effectivement d’une entreprise purement suisse. Ensuite, Hilding Anders AG a repris l’entreprise traditionnelle Bico. Hilding Anders AG est encore une entreprise suisse, du moins sur le point fiscal. Le siège de l’entreprise se trouve à Schänis, dans le canton de Saint-Gall, là où Bico fabrique ses matelas, couvertures et oreillers.
« Vita Adapt »
Le « Vita Adapt » est le plus petit et le plus plat des oreillers testés. Avec ses 40 x 60 centimètres, il ne prend pas beaucoup de place dans mon lit. Cependant, il n’offre que peu de place aux dormeur·euses agités pour changer de position pendant la nuit. Selon Bico, l’oreiller convient à tous les types de dormeur·euses, donc aussi bien aux personnes qui se couchent sur le ventre, le dos ou le côté. La faible hauteur de dix centimètres est toutefois insuffisante pour dormir sur le côté, surtout pour les personnes aux épaules plutôt larges qui se couchent sur un matelas dur. C’est en me couchant sur le dos que j’ai le mieux dormi avec le « Vita Adapt ».

Source : Martin Jungfer

Source : Martin Jungfer
Si vous dormez plutôt sur le ventre, vous pouvez retirer l’insert en mousse viscoélastique spéciale de l’oreiller et le rendre ainsi de deux à trois centimètres plus plat. Ensuite, vous ne dormez plus que sur le noyau de l’oreiller. Ce dernier est aussi fabriqué en mousse à mémoire de forme et dispose d’un revêtement en mousse gel.
Le « Vita Adapt » est enveloppé dans une housse – attention, c’est là qu’entre en jeu le langage marketing ! – ClimaFlow avec protection anti-acariens Sensity et maille tricotée perméable à l’air. Cette housse, apparemment développée avec la collaboration de lauréats du prix Nobel, s’ouvre avec une fermeture éclair et est lavable à 60 degrés.
« Body Soft »
Avec ses 2,2 kilos, cet oreiller est le plus lourd du test. Vous l’apprécierez si vous aimez les gros oreillers en plumes et leur moelleux. Néanmoins, le « Body Soft » n’est pas un oreiller en plumes. En effet, au lieu du plumage des oiseaux, Bico utilise une mousse spéciale appelée HybridFeel. Contrairement aux oreillers en duvet, il ne se déforme pas ; toute la nuit ma tête était soutenue. Il n’est pas utile de secouer le « Body Soft » le matin.
Il mesure 50 x 70 centimètres et est donc un peu plus grand que le « Vita Adapt ». Mais il semble beaucoup plus grand. Cela est dû en premier lieu à sa hauteur qui est de 19 centimètres au plus haut. Au plus haut, car vous pouvez retirer deux inserts en mousse et ainsi réduire la hauteur. Les deux inserts mesurent 1,5 et 2,5 centimètres de haut. Si vous les retirez, il vous reste ainsi un coussin de 15 centimètres de haut.
Dans la housse, une poche a spécialement été cousue pour y glisser les inserts, ou les retirer. Ainsi, la structure du coussin proprement dit et les deux inserts en mousse permettant de régler la hauteur ne glissent pas.

Source : Martin Jungfer
Pendant mon essai, j’ai testé le « Body Soft » le moins longtemps. Pas parce qu’il ne me convenait pas, mais tout simplement, car ma femme le préférait et a décidé que ce serait elle qui finirait le test de cet oreiller. Elle le recommande sans réserve.
« Clima Flow »
Heureusement, j’ai placé le « Clima Flow » sous ma tête comme troisième oreiller. Je l’admets, ce n’était pas un coup de foudre. Mais au bout d’une dizaine de jours, je l’ai déclaré favori parmi les trois coussins Bico.
Il entre dans la catégorie des oreillers de soutien, mais présente une particularité. La face supérieure n’est pas simplement une surface en mousse gel. Bico l’a divisée dans le sens de la longueur. Moïse a autrefois fendu la mer Rouge pour pouvoir la traverser avec son peuple. Bico a fendu l’oreiller pour créer une sorte de canal pour laisser passer l’air. En combinaison avec les matériaux utilisés, notamment le tissu à mailles tricotées, l’oreiller « Clima Flow » est censé offrir une température plus basse. Les études propres à Bico mentionnent une température inférieure de 2,5 degrés à celle des autres oreillers de soutien en mousse gel.

Source : Martin Jungfer
Je ne peux pas dire si c’est exactement 2,5 degrés de moins, mais les premières nuits très chaudes de cet été, j’ai effectivement dormi profondément sur l’oreiller anti-transpiration et je n’ai pratiquement pas transpiré.
Vous pouvez également adapter la hauteur du coussin « Clima Flow » grâce à deux inserts. Ces derniers mesurent quatre et trois centimètres de haut. Avec les deux inserts, la hauteur du coussin est de douze centimètres. Ce qui, par rapport au « Body Soft » pourrait sembler peu, ne l’est pas. Car contrairement à l’imitation d’oreiller en plumes, vous ne vous enfoncez pratiquement pas dans le « Clima Flow ».

Source : Martin Jungfer
Au début, il faut s’habituer au canal qui divise le coussin. Je sentais le trou et la pression ressentie sur la tête aux bords du canal était un peu plus importante que ce à quoi je m’attendais. Mais après un certain temps d’adaptation, l’irritation initiale disparaît rapidement. Je dors très bien avec, aussi bien sur le côté que sur le dos. C’est pourquoi le « Clima Flow » est mon vainqueur du test parmi les trois oreillers Bico.
Toutefois, le choix de l’oreiller adéquat et approprié est en fin de compte très individuel. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter mon guide d’achat pour les oreillers :
Clause de non-responsabilité : Bico m’a gratuitement mis à disposition les oreillers du test. Cela n’a pas influencé mon évaluation au cours du test et il s’agit uniquement de mes impressions personnelles. Les rédacteur·ices de la rédaction de Galaxus ne sont pas responsables des ventes de produits qu’ils testent.
Photo d’en-tête : Martin Jungfer

Je suis journaliste depuis 1997. Stationné en Franconie, au bord du lac de Constance, à Obwald, Nidwald et Zurich. Père de famille depuis 2014. Expert en organisation rédactionnelle et motivation. Les thèmes abordés ? La durabilité, les outils de télétravail, les belles choses pour la maison, les jouets créatifs et les articles de sport.