Aux oubliettes le shampoing liquide
26/2/2019
Traduction: Sophie Boissonneau
Après ma visite chez Carla Opetnik, fervente défenseure du «Zero Waste», j'ai pris une décision: j'aimerais rendre ma routine de soins moins agressive pour l'environnement. Cela passe notamment par l'adoption du shampoing sans plastique.
Ces derniers temps, les placards de ma salle de bain ont fait peau neuve. Les cosmétiques contenant des micro-plastiques ont complètement disparu, mes rasoirs à usage unique ont laissé la place à un rasoir à lames interchangeables et mon déo maison a réussi à évincer son concurrent dopé aux sels d'aluminium. Après avoir remplacé ma bouteille de gel douche par un pain de savon, il est temps de me débarrasser de mon shampoing traditionnel.
Les shampoings solides ont plusieurs avantages: ils sont plus durables, économiques et ne sont pas livrés dans du plastique, ils sont aussi plus pratiques et ne risquent pas de couler dans vos valises. De plus, je trouve cela plus amusant de se savonner avec un shampoing solide qu'avec son pendant liquide. Malheureusement, le seul truc avec les shampoings solides, c'est que le marché est assez limité: pour une accro aux produits cosmétiques, le choix offert par le marché est un désastre absolu et laisse peu de place aux préférences personnelles (comme les parfums) et aux besoins des cheveux. J'ai acheté mon premier chez Lush. J'ai bien aimé. Mais avec le temps, j'ai eu envie de plus de variété. Pour faire court : vous ne trouverez pas de large sélection chez nous non plus. J'ai aussitôt commandé et essayé le seul produit que nous proposons.
Selon le fabricant, le shampooing possède les caractéristiques suivantes:
- enrichi en extrait d'aloe vera, huile de ricin et glycérine;
- lave le cuir chevelu en douceur;
- hydrate;
- pH basique;
- 100% naturel;
- vegan.
Bof bof
Voici ce que je peux en dire après la première utilisation: l'odeur est rédhibitoire. C'est comme si on avait croisé un cabinet d'herboristerie et un pain de savon. Les parfums naturels et moi, ça fait deux. Malheureusement. Pour couronner le tout, non seulement mes cheveux en prennent l'odeur, mais aussi toute ma salle de bain – l'odeur persiste même jusqu'au lendemain. Je ne sais pas si c'est par manque de ventilation ou si le shampoing posé sur le rebord de ma baignoire fait aussi office de parfum d'ambiance. Après le séchage, je remarque que mes cheveux ont gagné en volume. Mais on dirait qu'ils sont recouverts d'un film que j'arrive à sentir quand je passe mes doigts dans mes cheveux. Selon Christophe Robin, les cheveux ont besoin de temps pour s'habituer à cette formulation anhydre. Peut-être... Mais il est clair pour moi que pour de simples raisons olfactives je vais finir ce savon solide, mais ne le rachèterai pas. Ma quête de variété n'est donc pas finie.
C'est ma rencontre avec Carla Opetnik qui m'a fait voir les choses sous un autre angle. Sa philosophie de vie: produire moins de déchets et utiliser des solutions de remplacement naturelles dans la mesure du possible. Rendez-vous ici pour en savoir plus:
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Natalie Hemengül
Senior Editor
Natalie.Hemenguel@digitecgalaxus.chEn tant que fan de Disney je vois toujours la vie en rose, je vénère les séries des années 90 et les sirènes font partie de ma religion. Quand je ne danse pas sous une pluie de paillettes, on me trouve à des soirées pyjama ou devant ma coiffeuse. PS Le lard est un de mes aliments favoris.
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