
En coulisse
30 ans plus tard, je donne enfin sa chance à « A Link to the Past »
par Anika Schulz
Johnathan Wendel, plus connu sous le nom de Fatal1ty, est considéré comme l'un des premiers joueurs professionnels de l'histoire. Sa carrière a commencé par des rocket jumps dans Quake III Arena. Aujourd'hui, Fatal1ty joue principalement à Valorant et espère secrètement que les arena shooters feront bientôt leur grand retour.
Deux joueurs se poursuivent à travers une forteresse médiévale futuriste. Un énorme pentagramme est dessiné au sol au milieu du niveau. Les mouvements des deux joueurs sont si rapides que les regarder te donne le vertige. Lorsque l'un d'eux touche l'autre avec son lance-roquettes, il ne reste plus qu'un tas rouge et difforme de polygones. La caméra suit le joueur nommé Fatal1ty. Ce jour, il n'arrache « que » la troisième place du podium, mais ce tournoi marque le début de sa carrière de joueur professionnel. Il s'agit de Frag 3, une compétition dédiée au jeu Quake III Arena en 1999.
Aujourd'hui, plus de 20 ans plus tard, Fatal1ty ne joue que rarement à Quake III Arena. À quelques exceptions près, les tournois gaming appartiennent, eux aussi, à son passé. Dans l'interview, Johnathan Wendel, de son vrai nom, revient sur sa carrière, nous raconte comment il a prédit l'arrivée de la Battle Royale et pourquoi il aimerait que les arena shooters reviennent.
Comment as-tu réussi à devenir l'un des premiers joueurs professionnels ?
Johnathan Fatal1ty Wendel : avec Quake 1, je suis entré en contact avec le FPS pour la première fois. J'ai commencé à participer à des tournois à l'âge de 11 ou 12 ans et j'ai gagné chacun d'entre eux pendant près de trois ans. En 1999, j'ai participé au tournoi professionnel Frag 3. Il est difficile de dire ce qui était considéré comme pro à l'époque. Mais je crois que personne ne me contredira si je dis que c'était là les meilleurs joueurs du monde. Ils venaient des quatre coins du monde. C'est à ce moment-là que je suis passé pro, car c'est là que j'ai commencé à gagner de l'argent. Avant cela, je ne remportais que de petits prix comme des abonnements Internet. En 1999, 25 000 dollars représentaient une coquette somme. L'événement ressemblait fortement à une LAN party. Je me souviens de m'être baladé en chaussettes. Tout cela était très authentique. C'était l'occasion de traîner avec mes amis, avec lesquels je n'avais auparavant que des contacts via Internet. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous ne nous connaissions que par nos surnoms, notre rencontre a donné quelque chose du genre : « Oh, c'est toi Fatal1ty. Ah et vous c'est Devour et Culprit ? On jour non-stop ensemble. » C'était génial.
Tu as atterri sur la troisième marche du podium du Frag 3. Quels sont tes souvenirs de ce premier tournoi pro ?
Chacun a vu les démos de jeux des autres. la mienne a fait sensation. Dès lors, tout le monde savait qu'il fallait se méfier de l'outsider que j'étais. Mais ça ne m'a finalement amené qu'à la troisième place. J'étais très déçu. J'avais fait une erreur stratégique, j'avais mal joué mes cartes. J'aurais dû camper mon spawn, mais je crois que je ne maîtrisais pas encore cette technique à l'époque. J'ai appris de mon erreur. À partir de ce moment là, j'étais comme en mission et ai gagné pratiquement tous les tournois auxquels j'ai participé cette année-là.
« Je me souviens de m'être baladé en chaussettes. »
À chaque défaite, je jetais mes chaussures, mon t-shirt ou mon pantalon. Peu importe ce que j'avais sur le dos, ça m'avait porté malheur. Je devais les retirer immédiatement. J'ai aussi toujours essayé de trouver ce que j'avais fait de mal pour ne pas faire la même erreur à nouveau et l'utiliser à mon avantage.
Tu étais encore à l'école à l'époque ?
Je venais de terminer le lycée et entamais des études à temps partiel à l'université. Assez rapidement, j'ai trouvé un moyen de gagner de l'argent avec les jeux vidéo. J'ai donc quitté l'école et me suis concentré à 100 % sur le gaming. Je remportais des récompenses monétaires et mes frais de voyage et de bouche étaient couverts. Je pense avoir gagné plus de 110 000 dollars au cours de ma première année en tant que joueur professionnel.
As-tu dû renoncer à certaines choses pour ta carrière ?
À 18 ans, je profitais pleinement de ma vie. Je faisais du sport tous les jours et je traînais avec mes amis et ma petite amie. Mais une partie de moi voulait savoir si j'étais assez talentueux pour rivaliser avec les meilleurs joueurs du monde. J'avais le sentiment de ne jamais avoir eu la chance de concentrer toute mon énergie dans une seule chose. J'ai toujours été un type moyen. J'étais bon en tout, mais jamais le meilleur. J'ai donc choisi de concentrer tous mes efforts, toute mon énergie, mes heures d'entraînement, mon alimentation sur un seul objectif : devenir le meilleur joueur du monde. Et je l'ai fait.
J'ai dû faire des sacrifices, notamment au niveau de mes relations avec ma famille et mes amis. Mais j'ai aussi rencontré de nouvelles personnes. Des gens qui avaient le même rêve que moi. Si c'était à refaire, je ne changerais rien. C'était la meilleure période de ma vie. Je me suis entraîné, j'ai voyagé à travers le monde pour jouer aux jeux vidéo et j'ai gagné sur les plus grandes scènes. C'est cette période qui a lancé ma carrière de fabricant de produits gaming et a soutenu mes efforts pour faire progresser la scène e-sport. Ce fut un voyage incroyable.
Comment ton entourage a-t-il réagi lorsque tu as décidé de te lancer dans une carrière de joueur professionnel ?
J'ai été l'un des premiers à réussir une percée dans ce sport. Avant moi, il y avait un type qui s'appelait Dennis « Thresh » Fong. Il a gagné une Ferrari grâce aux jeux vidéo. Dès lors, tous les gamers savaient qu'ils pouvaient gagner des trucs cool en jouant. Après Thresh, je suis devenu celui qui a fait avancer les choses. J'ai créé mon propre matériel et ma propre ligne de produits. Il a fallu un certain temps avant que mes parents ne comprennent, mais j'ai gagné beaucoup d'argent. Le problème c'est qu'il n'existe pas de régime de retraite pour les gamers. J'ai donc dû faire preuve d'intelligence avec mon argent.
Tu as donc lancé ta propre ligne de produits.
Il fallait que je fasse preuve d'esprit entrepreneurial. Dès mes premiers cachets, j'ai immédiatement utilisé l'argent gagné pour fabriquer des produits pour les gamers. Je me suis dit que si je pouvais gagner tout cet argent en jouant, alors je le perdrais aussi en jouant. J'ai donc investi dans moi-même et ai commencé à fabriquer du matériel pour les joueurs, comme des tapis de souris. J'ai fini par travailler avec des fabricants renommés pour distribuer les produits Fatal1ty dans le monde entier. J'ai fait un gros pari sur moi. J'ai créé une marque gaming et cette décision s'est avérée être l'une des meilleures décisions de ma vie.
« Le problème c'est qu'il n'existe pas de régime de retraite pour les gamers. »
Tu as produit d'immenses tapis de souris bien avant que ça devienne à la mode. D'où t'es venu l'idée de créer ta ligne de produits ?
Enfant déjà, je voulais produire des articles gaming. J'avais remarqué qu'après six heures de jeu, mon poignet était douloureux. Lorsque tu passes autant de temps devant un ordinateur, tu découvres de nouvelles douleurs. C'est comme ça que m'est venue l'idée du grand tapis de souris. Il y avait cette entreprise qui fabriquait des tapis d'impression, j'en avais glissé un sous ma souris. Alors que je gagnais tournoi après tournoi avec ce tapis, les autres joueurs ont fini par me demander de quel tapis il s'agissait. Et comme personne d'autre n'était sur le marché, j'ai commencé à commercialiser le tapis de souris.
Et où vendais-tu tes produits à l'époque ?
À l'origine, je les vendais par le biais de mon site web. Très rapidement, j'ai pris contact avec des revendeurs en Allemagne, au Japon et en Chine. Ces appels téléphoniques professionnels se résumaient à quelque chose comme : « Hé, vous devriez vendre mes tapis de souris Fatal1ty. » Auquel on me répondait souvent : « Tu es Fatal1ty ? Et tu vends des tapis de souris ? » C'était vraiment drôle et je n'avais que 22 ans à l'époque.
J'ai toujours une carte son Fatal1ty à la maison.
Il s'agissait de contrats de licence avec des entreprises qui voulaient me sponsoriser. Mais à l'époque, je n'étais pas encore prêt pour un parrainage commercial. J'ai préféré opter pour la collaboration. Les produits Fatal1ty ont été conçus spécifiquement pour les joueurs en collaboration avec Creative Labs, 8-bit entre autres.
Alors ton nom n'est pas utilisé que par pure stratégie marketing. Tu as aussi participé au développement ?
Exactement. Pour les cartes mères, un peu moins, car je ne suis pas développeur de cartes mères. Mais là aussi, je pouvais donner des indications comme : il faut réduire l'input lag. Est-ce qu'on peut l'overclocker ? Y a-t-il un moyen d'augmenter la fréquence ? Ainsi, les développeurs pouvaient concevoir une carte mère en fonction de mes remarques.
Le matériel joue-t-il vraiment un rôle important ? Certains ne jurent que par les moniteurs 240 Hz, tandis que d'autres jouent toujours sur des tubes cathodiques.
Les écrans à tube cathodique sont géniaux. Mais ils sont très difficiles à trouver aujourd'hui. Et la latence n'est que trois millisecondes inférieure à une dalle TN. Je crois bien que j'ai encore un moniteur CRT au grenier, je l'ai ressorti une ou deux fois pour jouer à PUBG. Mais cela n'a pas fonctionné comme je l'imaginais. Il n'y a pas d'option 4:3, donc ça ne rend pas bien. Beaucoup de jeux ne fonctionnent pas sur de vieux moniteurs.
De 60 Hz à 144 Hz, la marche était énorme. Ne pas jouer sur un écran 144 Hz revient à se priver d'une bonne partie du potentiel d'un jeu. Le matériel joue donc vraiment un rôle important. En revanche, je suis d'avis que 144 Hz suffisent. Entre 144 et 240 Hz, je ne note pas une grande différence.
Ma philosophie a toujours été que l'équipement ne doit en aucun cas causer une défaite. C'est pourquoi j'avais toujours le meilleur équipement disponible. La dernière chose que je voulais, c'était d'avoir à me soucier de mon matériel. À l'époque, nous jouions avec des souris à boule. J'avais toujours un tournevis, de l'alcool et des cotons-tiges sur moi pour nettoyer ma souris. J'en ai encore une qui traîne quelque part. Je me souviens encore de la sortie de l'Intellimouse 2.0. C'est probablement encore la meilleure souris optique pour le gaming. Elle est sortie il y a près de 20 ans sur le marché et est toujours aussi efficace.
Tu joues en filaire ou sans fil ?
Je teste actuellement une souris sans fil. J'aime tester un peu tout. Je note un léger retard, mais je suis impressionné. J'utilise normalement une souris filaire. Et si je devais participer à une compétition, je m'en tiendrais certainement à une souris filaire. Toutefois, j'ai récemment gagné un match amical avec une souris sans fil. Passer du filaire au sans fil, n'a rien de comparable à passer d'un moniteur 60 Hz à un 144 Hz. Ça, c'est une véritable amélioration, car plus tu vois d'images, plus tu as d'opportunités de réagir à l'action d'un adversaire.
Qu'est-ce qui fait un bon jeu d'e-sport ?
J'aime les matchs à mort en un contre un. Il faut pour ce genre de jeux beaucoup de compétences. Dans les shooters, la coordination main-œil est si importante qu'un joueur peut complètement surpasser les autres. Je ne suis pas un grand fan des personnages avec des compétences et tout ça. Je pense que tout le monde devrait disposer des mêmes conditions au départ. C'était comme ça avant. Au début de la partie, tout le monde a les mêmes chances. Il faut se battre, c'est du un contre un. J'aime les parties rapides. Et les jeux qui ne me restreignent pas. Je ne suis pas non plus un grand fan des armes de type sniper, car ils encouragent le camping et le jeu lent. J'aime les jeux où il faut aller de l'avant pour se battre. Je veux voir de l'action. Je veux des feux d'artifice. Je veux voir les gens se battre jusqu'au bout.
Donc le goulag de Call of Duty Warzone doit te plaire, non ?
Le goulag est un ajout intéressant aux jeux de bataille royale. Je les trouve amusants, bien qu'ils encouragent une dynamique de camping. J'ai été en tête du classement solo de PUBG en Amérique du Nord. Je ne me suis pas précipité tête la première, mais ai utilisé le système. Je me cachais dans des buissons et derrière des arbres pour obtenir le meilleur angle de tir sur mes adversaires. Je ne sortais que quand je n'avais d'autre choix que de me sacrifier. L'objectif est que l'adversaire ne puisse venir que d'une ou deux directions.
Tu ne cesses de prouver que tu fais toujours partie des meilleurs. Ton âge n'est-il pas un désavantage pour toi ?
Ça ne m'a jamais posé problème. Je pense qu'avec l'âge, les gamers ont plus de responsabilités et de distractions ce qui fait baisser leur niveau. On ne peut plus s'entraîner autant. Toute ma carrière a été axée sur la compétition et la victoire au plus haut niveau. Je me suis retiré de la scène active des e-sports pour l'aider à sortir de l'ombre. J'ai réalisé tout ce que je voulais faire dans le domaine des sports électroniques. Pour moi, c'était le moment idéal pour me lancer dans ma prochaine phase de vie. Les arena shooters n'étaient plus à la mode et j'étais surtout connu pour le un contre un.
La plupart des joueurs professionnels ont la vingtaine. Dans quelle mesure le succès dépend-il des réflexes et du dévouement du joueur ?
Si tu regardes le basket-ball, le golf ou tout autre sport, il y a toujours l'OG (Original Gangsta). Je n'ai que 39 ans, mais pour le gaming, je suis clairement un vieux schnock. Il y a environ deux ans, je jouais à PUBG et me suis fixé pour objectif de devenir le meilleur joueur d'Amérique du Nord. Cela m'a pris environ un mois et demi, mais j'ai réussi. Je suis resté fidèle à mon ancienne routine : s'entraîner, s'entraîner et encore s'entraîner. J'ai réussi à conserver la première place pendant une dizaine de jours. Je voulais montrer aux gens que cela n'a rien à voir avec l'âge ou les réflexes. Bien sûr, ces derniers diminuent avec l'âge. Mais la connaissance et l'expérience que j'ai accumulées pendant deux décennies à jouer me donnent un avantage indéniable par rapport aux jeunes joueurs.
Je pense que cela a plus à voir avec le dévouement. Les jeunes joueurs n'ont pas à se soucier de leur loyer. Ils n'ont pas encore de soucis de la « vraie vie ». C'est comme ça que je me suis lancé dans les sports électroniques. J'ai essayé de minimiser toutes mes obligations afin de devenir le meilleur du monde. Mon but était de me libérer de tout.
« Je n'ai que 39 ans, mais pour le gaming, je suis clairement un vieux schnock. »
Quelles sont tes options une fois que ta carrière e-sport sera terminée ?
Il est toujours possible d'essayer de se faire un nom en tant qu'animateur avec YouTube, Twitch ou autre plateforme. Après t'être constitué une petite fanbase grâce à tes succès en compétitions, tu peux espérer que ça marche. La scène gaming et e-sport offre aussi une multitude d'opportunités : commentateur, marketing, community manager, etc. Et si rien de cela ne fonctionne, il faut retourner à l'école.
Tu te décris toi-même comme l'un des plus anciens joueurs actifs. Comment le domaine des e-sports a-t-il changé depuis tes débuts ?
J'ai participé à mon dernier gros tournoi en 2005. Il comptait dix lieux dans le monde entier : Asie, Europe, Amérique du Nord, Amérique du Sud, nous étions partout. L'e-sport est passé au niveau supérieur. Nous étions les pionniers du streaming en direct bien avant que Twitch et tous les autres services n'existent. Nous avions diffusé en direct la finale de mon match et plus de 90 pays nous regardaient. Nous étions définitivement en avance sur notre temps.
Où avez-vous diffusé la finale en 2005 ?
C'est MTV Overdrive qui s'est chargé de la diffusion en direct. C'était une compétition mondiale à un million de dollars et, à l'époque, le plus grand tournoi e-sport de tous les temps.
Et pourtant les e-sports sont encore peu populaires comparés aux sports traditionnels.
Les fans sont là. Le plus dur est d'atteindre le reste de la population et d'intéresser les médias. À l'heure du Superbowl, tout le monde sera devant sa TV à prendre sa dose. Une de mes entreprises s'appelle « ready up ». Notre objectif est de montrer aux gens où et comment suivre les sports électroniques. Nous voulons faciliter l'accès du grand public aux sports électroniques.
Et combien de temps penses-tu qu'il faudra pour que les sports électroniques soient populaires auprès de tous ?
Le sport électronique est déjà plus répandu que de nombreux sports traditionnels. Les chiffres le prouvent. Le sport électronique se développe de jour en jour et je ne pense pas qu'on puisse l'arrêter.
Le problème reste que les sports électroniques ne sont pas toujours faciles à comprendre pour les personnes extérieures.
C'est pourquoi j'aime les un contre un. Ils sont très faciles à comprendre et à suivre, un mec tire sur l'autre. C'est très linéaire, comme un combat de boxe. Mais on ne produit plus ces jeux. Les développeurs se sont éloignés des jeux à forte courbe d'apprentissage. Aujourd'hui, la coopération est au premier plan. Avec des jeux comme Arena Shooter, qui demandent beaucoup d'adresse, la plupart des joueurs n'arrivent à rien. Ils détestent ça.
D'autant plus qu'il y a toujours plus de jeux qui entrent dans les sports électroniques.
C'est justement ce qui rend la scène e-sport fraîche et stimulante. Combien de fois es-tu prêt à regarder quelqu'un faire le même mouvement encore et encore alors que tu sais pertinemment quel sera le résultat ? C'est amusant quand un nouveau jeu sort, car tout le monde doit alors tout recommencer et le classement est bouleversé.
Quel sera le prochain grand événement, à ton avis ?
C'est drôle que tu me demandes. J'ai un jour prédit la bataille royale. Un copain m'a posé la même question il y a des années de cela. Je lui ai dit : « imagine Last Man Standing sur un serveur avec 100 joueurs, ce serait de la folie. » Et bam, c'est exactement ce qui s'est passé. C'était en 2014 ou 2015, avant que tous ces jeux ne sortent. On revient aujourd'hui à Counter Strike avec Valorant. Et je me demande toujours : pourquoi les arena shooters ne sont-ils toujours pas revenus ? Ces shooters rapides me manquent. J'ai commencé par Quake et Doom et j'ai toujours espéré qu'il y aurait un Quake Royale ou un Doom Royal. J'espère vraiment que l'évolution des shooters fera un jour revivre les arènes.
En tant que fou de jeu et de gadgets, je suis dans mon élément chez digitec et Galaxus. Quand je ne suis pas comme Tim Taylor à bidouiller mon PC ou en train de parler de jeux dans mon Podcast http://www.onemorelevel.ch, j’aime bien me poser sur mon biclou et trouver quelques bons trails. Je comble mes besoins culturels avec une petite mousse et des conversations profondes lors des matchs souvent très frustrants du FC Winterthour.