Daniela Rohr
Point de vue

En VTT je protège mon dérailleur et mes mains

Ce sont souvent les petites choses de la vie qui la rendent agréable. De petites aides qui, par exemple, facilitent le quotidien (des vététistes). Comme la protection de dérailleur Branchy ou les protège-mains de Sendhit.

Des tonnes de bois jonchent le sol de la forêt. Honnêtement, je n’ai aucune idée de l’état de la forêt suisse. Ma perception subjective : probablement pas super. Pourquoi est-ce que je pense cela ? Cela fait maintenant quelques années que je circule à vélo dans le nord-ouest de la Suisse et je suis frappé par la quantité de bois mort qui jonche le sol. Nettement plus qu’il y a quelques années. J’entends aussi régulièrement des tronçonneuses dans la forêt. On dirait bien que les coupes sont plus fréquentes.

Je ne veux pas spéculer sur les raisons de cette situation et il se peut aussi que mon estimation soit complètement fausse. Quoi qu’il en soit, cet article n’est pas à propos de l’environnement, mais à propos de deux accessoires utiles pour le VTT.

Une des nombreuses piles de bois sur le Blauen.
Une des nombreuses piles de bois sur le Blauen.
Source : Patrick Bardelli

Quand le dérailleur souffre...

Il y a deux ans, au printemps, il y avait beaucoup de bois sur le sol. J’avais emprunté le VTT d’un ami. Tout allait pour le mieux jusqu’à ce qu’une branche vienne jouer les trouble-fêtes. Elle se cachait sous des feuilles mortes et en passant dessus, elle s’est dressée, s’est accrochée au dérailleur et a arraché ce dernier de la base du cadre ; branche 1, vélo 0.

Cela fait quelque temps maintenant que j’utilise un VTT électrique tout suspendu de la marque suisse Bixs. Et comme la rencontre avec la branche d’il y a deux ans m’a marquée, j’ai pris des mesures. Je ne veux pas que cela se reproduise.

Protection de dérailleur Branchy

La protection de dérailleur Branchy a pour but de protéger le dérailleur des chocs directs, des branches, des bâtons et de tous obstacles qui pourraient le toucher. En plus, elle ne pèse que 39 grammes. Le fabricant indique qu’elle est composée d’une matière thermoplastique à haute résistance mécanique. Ainsi, elle a l’avantage d’être très résistante aux chocs tout en étant très légère. La protection de dérailleur Branchy est compatible avec tous les dérailleurs présents sur le marché. Elle se monte facilement et sans outils. Je ne peux pas dire si le premier critère est vrai, mais le deuxième l’est.

La protection de dérailleur Branchy prévient les pannes comme celle qui m’est arrivée il y a deux ans.
La protection de dérailleur Branchy prévient les pannes comme celle qui m’est arrivée il y a deux ans.
Source : Patrick Bardelli

... et que la main est fracturée

Il y a quelques années, je me suis cassé le métacarpe en faisant du ski. Depuis ce jour, je ne fais plus de ski ou de VTT sans équipement de protection. J’aime aussi porter un casque intégral ou un gilet de protection. Je complète mon attirail par des coudières et des genouillères. Mais qu’en est-il des mains ? Là aussi, il existe des moyens de se protéger.

Pour protéger les mains et les leviers de frein : les Nock Handguards V2 de Sendhit.
Pour protéger les mains et les leviers de frein : les Nock Handguards V2 de Sendhit.
Source : Patrick Bardelli

Sendhit Nock Handguards V2

Les protège-mains de Sendhit pèsent 168 grammes par paire et se fixent au guidon à l’aide de deux pinces en aluminium. Le fabricant indique que son produit est compatible avec tous les leviers de frein courants. Les protège-mains se montent rapidement et protègent les mains, mais aussi les leviers de frein en cas de choc. La distance par rapport au guidon ainsi que vers la droite ou la gauche peut être ajustée à l’aide de la pièce flip chip. Tout a parfaitement fonctionné pour moi. Les coques pour la main gauche et droite, deux pattes de fixation, deux flip chips, deux vis, deux autocollants pour les protège-mains, les pinces et les instructions de montage sont inclus dans la livraison.

Le système flip chip offre différentes positions pour un ajustement optimal.
Le système flip chip offre différentes positions pour un ajustement optimal.
Source : Patrick Bardelli

Pour finir, je tiens à préciser qu’il n’existe pas de protection à 100 %, ni contre les fractures, ni contre les défauts techniques. Je le sais. En outre, rien ne remplace une bonne technique et maitrise ; logique. Ces dernières ne s’acquièrent pas tranquillement à la maison, sur le canapé, mais sur les trails, en pratiquant. S’améliorer signifie aussi repousser ses limites. C’est pourquoi je me protège autant que possible, ainsi que mon vélo, des bouts de bois qui traînent et de toutes les autres éventualités.

Quand je me sens en sécurité (notamment grâce à l’équipement de protection), ma position sur le vélo s’améliore. Quand j’ai peur, je me crispe. Ce qui peut vite s’avérer dangereux. Est-ce que les protège-mains, par exemple, me protègeront vraiment en cas de chute ? Honnêtement, je ne tiens pas à le découvrir.

Photo d’en-tête : Daniela Rohr

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Ancien journaliste radio devenu fan de story telling. Coureur confirmé, adepte du gravel bike et débutant en haltères de toutes tailles. Quelle sera ma prochaine étape ?


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