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iPhone SE à l'essai : Apple prend d'assaut la forteresse d'Android

L'iPhone SE sera l'iPhone de l'année, peu importe sa performance. Capitalisme mis à part, voici un téléphone portable qui joue clairement dans la cour des grands.

Un iPhone à quatre cents balles ! Le milieu de gamme peut aller se rhabiller. Si vous voulez un bon téléphone portable, pas trop cher, sans trop de souci et sans prendre trop de risque, alors n'hésitez plus : l'iPhone SE 2020, ou plutôt l'iPhone SE 2e génération, est fait pour vous. Jusqu'à présent, à l'exception du premier SE, les iPhones étaient des appareils pour lesquels on payait le matériel, le service et l'assurance qualité au détriment de l'ouverture des logiciels. Désormais, tout cela coûte 400 francs. Apple s'installe dans le milieu de gamme, là où Android se croyait en sécurité.

Après le test et le fait que beaucoup de choses peuvent être considérées comme allant de soi avec les appareils Apple, une seule question demeure : que nous réserve l'appareil photo ?

« Juste un iPhone 8 avec une nouvelle puce »

Un utilisateur a écrit dans les commentaires de digitec : « ce n'est rien qu'un iPhone 8 avec une nouvelle puce. » Tout juste. Cependant, si vous vous contentez de le voir de cette manière dépréciative, même si ce n'est pas foncièrement faux, vous commettez une erreur : bien qu'il s'agisse effectivement d'un iPhone 8 doté d'une nouvelle puce, ce n'est pas une tare, car bien que le 8 soit passé un peu inaperçu en raison de la sortie simultanée de l'iPhone X, il n'a jamais été mauvais. La comparaison établit d'ailleurs des différences minimes : la mémoire RAM du SE possède 1 Go de plus que celle du 8, donc 3 Go au total, une puce A13 Bionic, le chargement sans fil et plus de Force Touch. C'est tout.

La performance du SE dépend en revanche de sa puce : on constate ainsi ce que peut faire une petite puce. De prime abord, il y a la durée de fonctionnement : la capacité des batteries n'a pas augmenté ces dernières années, toutefois, le reste du matériel des téléphones portables est devenu plus efficace et ainsi moins gourmand en électricité. Le numéro du nanomètre lors de la fabrication du SoC en est un indicateur. Le principe de base est le suivant : moins le numéro est élevé, plus le téléphone est économe en énergie. Il existe aussi d'autres facteurs, tels que l'efficacité des logiciels et l'intercompatibilité des composants, mais en règle générale un téléphone portable avec un SoC de 7 nm consomme moins d'énergie qu'un avec un SoC de 12 nm. C'est pour cette raison que la batterie de 1821 mAh du dernier iPhone SE est bien suffisante pour tenir un jour et demi.

La puce A13 Bionic
La puce A13 Bionic
Source : Zack Nelson/JerryRigEverything, dbrand.com

Une petite mise à niveau peut donc avoir de grandes conséquences.

Où Apple a-t-il économisé ?

L'iPhone SE de 2e génération est dépassé sous certains aspects. Toutefois, vu que l'objectif était probablement de fabriquer un bon téléphone portable à un prix abordable, on a dû faire des économies quelque part. Il n'y a aucun sens à faire des économies sur la batterie et Apple ne voulait pas non plus en faire sur la puce. C'est pourquoi ce sont l'écran et l'appareil photo qui doivent en pâtir.

L'iPhone SE 2e génération ne possède qu'un seul appareil photo.
L'iPhone SE 2e génération ne possède qu'un seul appareil photo.

L'iPhone possède un écran IPS qui n'est bien entendu pas doté des chouettes niveaux de noir de l'écran Amoled d'un iPhone 11 Pro Max. Toutefois, l'écran est bien calibré et on se rend compte de l'IPS que si l'on examine en profondeur la technologie de l'écran ou si l'on a de meilleurs yeux que moi.

Parlons à présent de l'appareil photo : au lieu d'un multiple appareil photo, l'iPhone SE ne possède qu'un seul objectif à l'avant et à l'arrière. À cet égard, l'iPhone SE essaie de concurrencer des appareils bien plus gros que lui.

Une photo panoramique avec l'iPhone SE.
Une photo panoramique avec l'iPhone SE.
Le même panoramique pris avec l'iPhone 11 Pro Max.
Le même panoramique pris avec l'iPhone 11 Pro Max.

Les fichiers photo possèdent les mêmes dimensions en pixels et le même poids ; la seule différence réside dans le fait que l'iPhone 11 Pro Max capte une image plus grande. Cela dit, vous n'avez pas besoin d'acheter un iPhone 11 Pro Max juste pour son appareil photo, car les photos prises avec l'iPhone SE sont plus que satisfaisantes.

Par ailleurs, la version du logiciel installée sur le SE n'est pas la même que celle du 11 Pro Max ; le premier fonctionne sous iOS 13.5.1 alors que le second, sous 13.6. Toutefois, on ne remarque presque pas de différence, sauf quand on prend des photos. En effet, lorsque vous zoomez, vous voyez sur l'iPhone 11 une molette de zoom, alors que l'iPhone SE n'affiche qu'un curseur énervant qui vous empêche d'apprécier vraiment le zoom. Bien que les photos prises avec cet iPhone ne soient pas génialissimes quand vous zoomez, en fin de compte, elles ne sont pas si mal.

Le zoom numérique de l'iPhone SE n'est pas incroyable.
Le zoom numérique de l'iPhone SE n'est pas incroyable.
Un zoom de la photo ci-dessus.
Un zoom de la photo ci-dessus.

En comparant une photo sans zoom et une autre avec zoom, on constate que le logiciel ne prend pas bien en charge le zoom. En effet, les couleurs sont fades et les détails, flous. Toutefois, pour les réseaux sociaux, ça ne devrait pas poser problème : les photos sur Instagram et compagnie ne sont pas représentées en format assez grand pour ça.

Les Alpes photographiées avec un iPhone SE 2e génération en zoom 1x.
Les Alpes photographiées avec un iPhone SE 2e génération en zoom 1x.
Niveau de zoom maximum : le chiffre exact du zoom ne s'affiche pas sur l'iPhone SE 2e génération.
Niveau de zoom maximum : le chiffre exact du zoom ne s'affiche pas sur l'iPhone SE 2e génération.

Ce qui m'énerve aussi, c'est que le logiciel n'affiche pas sur l'écran à quel niveau de zoom vous vous trouvez. L'iPhone SE 2020 prend en charge un zoom numérique 5x, ce qui n'est pas si mal, mais bien loin de la capacité des longues-vues. C'est quelque peu absurde quand on y pense : voici l'iPhone SE à 400 francs, mais « non, on ne vous montrera pas le niveau de zoom et ce, juste pour vous refroidir » ? C'est sérieux ? Mais qu'ils lui laissent donc la molette de zoom de ses grands frères ! Non seulement toutes les informations sont contenues dans l'image, mais il y a aussi une facilité d'utilisation absente sur les autres smartphones. Si tous les fabricants de smartphones s'inspiraient de la molette de zoom d'Apple, le monde de l'appareil photo s'en porterait mieux.

Le point faible : la vidéo

L'image est aussi bonne que le son est mauvais. La qualité vidéo se situe dans la moyenne. Bien que la vidéo soit la grande mode pour les smartphones, Apple l'omet carrément dans son iPhone SE. En revanche, pour le 11 Pro Max, il est souligné que le téléphone est capable de filmer avec une qualité cinématographique. C'est peut-être vrai pour l'image, mais pas pour le son. En outre, Apple déploie même des efforts considérables pour que le micro de l'iPhone soit aussi petit et nul que possible. La qualité est mauvaise, bien qu'un son vraiment bon puisse être produit et amener une vraie plus-value à la vidéo. Pour ce qui est des logiciels, plusieurs choses pourraient être faites, mais l'iPhone SE ne le permet malheureusement pas. On entend un courant d'air dans le micro, il y a un écho et les voix se perdent dans les bruits de fond.

Toutefois, la caméraman Mariana Hurtado fait l'éloge de la qualité du son : « Je peux entendre ta voix. Je n'aurais jamais pensé que c'était possible dans ce passage souterrain. »

C'est vraiment dommage, car même pour les réseaux sociaux, ces vidéos ne sont pas assez bonnes. Peut-être qu'un jour une solution se profilera au niveau des logiciels ou alors on devra contenter de nombreux micros externes qui fonctionnent sans problème sur tous les iPhones.

De plus, la stabilisation d'image est aussi loin d'être géniale. En mouvement, elle fonctionne plus ou moins bien et la petite stabilisation optique d'image que permet le seul objectif à l'arrière de l'iPhone fait de son mieux, mais on remarque clairement que je me déplace à pied.

En revanche, même si le test est superflu, à moto – où la stabilisation d'image doit donner tout ce qu'elle a –, l'iPhone SE ne tient pas la route.

En bref, si vous voulez utiliser un iPhone SE pour filmer, faites-le seulement avec un gimbal et un micro externe. En comparaison, si je fais le même trajet à moto avec l'iPhone 11 Pro Max, la stabilisation n'est certes pas vraiment mieux que celle du SE.

DJI Gimbal pour smartphone Osmo Mobile 3 (0.20 kg)
Gimbal

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Toutefois, il s'agit là du seul point vraiment faible de l'iPhone SE.

L'iPhone SE comme téléphone portable de l'année

L'iPhone SE figure clairement sur la liste des téléphones portables de l'année. Indépendamment de sa performance technologique, cet iPhone se distingue sur le marché. En effet, Apple ne joue plus seulement dans la cour des grands où des personnes sont prêtes à payer 1000 francs ou plus pour un natel. Avec son entrée dans le milieu de gamme, Apple chamboule le marché et donne un aperçu de sa propre entreprise.

Si vous voulez absolument faire des vidéos, utilisez le port Lightning pour vos problèmes audio.
Si vous voulez absolument faire des vidéos, utilisez le port Lightning pour vos problèmes audio.

Avant que je ne me perde trop, constatons qu'Apple n'est pas une organisation caritative. Tout comme pour Samsung, Huawei, digitec ou Nike, tout ce qui compte au final, c'est l'argent. Apple veut faire de l'argent et si le groupe parvient en plus à fabriquer de bons téléphones portables, alors tant mieux. Le mot clé est donc la croissance : à la fin de l'année, il faut avoir vendu, gagné et produit plus. C'est un des principes fondamentaux du capitalisme.

D'ailleurs, Friedrich Dürrenmatt compare dans son roman « La Guerre dans l'hiver tibétain » la croissance des États avec celle des étoiles. Pour les grands groupes, c'est exactement pareil.

Le bilan énergétique du soleil réside dans le fait qu'il ne transforme pas plus de matière en énergie qu'il ne peut en émettre ; pour les États, ils ne produisent pas plus qu'ils ne dépensent. (traduction libre)
Friedrich Dürrenmatt, Stoffe I-III, p. 111 (version allemande), ISBN-978-3-257-23068-0

Si cet équilibre est brisé, deux possibilités émergent : soit le tout s'effondre, soit on tentera de créer quelque chose de complètement nouveau. Le jour où Apple atteindra ce point-là, les décideurs du groupe devront donc faire le choix entre les deux cas de figure : s'effondrer ou se réinventer.

Bien entendu, cela ne signifie pas forcément une crise aiguë ou une menace, mais pourrait vouloir dire qu'Apple n'est plus satisfait de son niveau de croissance ou de son potentiel dans le secteur premium. Voici un exemple théorique avec des chiffres inventés : Apple vend 1,5 million d'iPhones 12 en 2021, alors que l'année précédente il avait vendu un million d'iPhones 11. Cela ne signifie pas que 2,5 millions de personnes possèdent désormais un iPhone, mais peut-être qu'un million d'utilisateurs d'iPhone 11 ont simplement voulu une mise à niveau. Dans ce cas, la croissance est minime. L'entreprise doit donc prendre en compte ce cas de figure et se demander si la croissance est suffisamment grande ou s'il faut tenter autre chose. S'ensuit donc une analyse du marché : combien peut-on encore tirer du marché actuel ? Vaut-il la peine d'investir davantage ou est-on certain que les clients resteront fidèles et que les investissements pour obtenir de nouveaux clients seraient disproportionnés ?

Apparemment, Apple a décidé que le marché premium en l'état était bon pour l'instant ; de telles décisions proactives font partie d'une stratégie d'autoquestionnement permanente et ne sont jamais éternelles. Toutefois, dans certaines circonstances, la croissance peut ne pas être suffisante, c'est pourquoi il faut inventer autre chose : c'est là que l'iPhone SE 2e génération entre en jeu.

Le fait qu'Apple offre la possibilité à ses clients d'acquérir un bon outil technologique à un prix démesurément avantageux est tout simplement le résultat d'une telle réflexion. Si Apple en avait décidé autrement, on se retrouverait peut-être avec un iPhone 11 Pro Max rose tigré sur le marché.

À qui cet iPhone SE est-il destiné ?

La question qui émerge de l'analyse ci-dessus est donc la suivante : à qui est destiné ce nouvel iPhone ? Pour comprendre, il faut dézoomer au niveau international : le marché suisse est uniquement intéressant pour son grand pouvoir d'achat. Les Zurichois se positionnent d'ailleurs au sommet de l'indice des utilisateurs d'iPhone de la grande banque UBS. En effet, si une Suissesse veut acquérir un iPhone X, il lui suffit de travailler 4,7 jours de 8 heures au salaire moyen. À Beijing, en revanche, une personne doit travailler 39,7 jours et un Égyptien, pour sa part, devra trimer 133,3 jours pour s'offrir un tel objet. En définitive, nous, les Suisses, ne sommes pas les clients cibles du nouvel iPhone SE. Nous sommes riquiqui et riches. Selon les statistiques, nous ne choisissons pas un smartphone en fonction de nos possibilités économiques, mais plutôt selon notre désir. La question est donc plus « combien d'argent suis-je prêt à mettre pour un smartphone ? » que « combien d'argent puis-je me permettre de dépenser pour un smartphone ? ».

Un iPhone 8 d'occasion coûte un peu moins qu'un iPhone SE neuf.
Un iPhone 8 d'occasion coûte un peu moins qu'un iPhone SE neuf.
Source : revendo.ch

Ailleurs, notamment sur les grands marchés chinois et indien, c'est bien différent : une personne doit travailler 317,6 heures à Bejing pour s'offrir un iPhone X et à New Delhi même 804,2 heures. Lors de son lancement, l'iPhone X coûtait 999 USD, l'iPhone SE, quant à lui, coûte tout juste 399 dollars dans sa version 64 Go. Dans la même base de données, voici l'indice concernant l'iPhone SE :

  • à Zurich : 15,0 heures de travail
  • à Beijing : 126,8 heures de travail
  • à New Delhi : 321,2 heures de travail
  • au Caire : 425,9 heures de travail

Autrement dit, Apple se lance à la conquête du marché mondial avec son iPhone SE. Apple en veut toujours plus : ceux qui devaient se contenter de téléphones portables Android du milieu de gamme peuvent désormais se tourner vers Apple. Avec sa bonne réputation du secteur premium et la qualité du SE, Apple fera probablement trembler le milieu de gamme d'Android. Cette stratégie agressive vient du PDG d'Apple, Steve Cook, qui déclare :

Je m'attends à ce qu'un bon nombre de personnes passent à iOS. C'est une offre incroyable. Il s'agit du système de nos téléphones portables haut de gamme à un prix avantageux et plus rapide que le plus rapide des Androids. C'est exceptionnel ! (traduction libre)
Tim Cook, 9to5Mac.com, 30 avril 2020

Dans une stratégie économique saine et fructueuse, il est important qu'un appareil soit aussi petit que possible pour éviter tout gaspillage de ressources et donc d'argent lors de la production. Ainsi, il peut arriver que des marchés entiers soient laissés de côté. Par exemple, si Apple lançait un iPhone en or incrusté de diamants, il ne serait probablement pas destiné au marché du Libéria dont le PIB se situe en dessous des 1000 dollars par habitant. Les Libériens désireux d'avoir un tel iPhone devraient le faire importer depuis l'étranger. Autrement dit, un iPhone est uniquement lancé aux endroits où Apple espère en vendre. Dans le cas contraire, le groupe de Cupertino produirait des futurs invendus qui engendreraient encore longtemps des coûts en squattant de la place qui pourrait être optimisée autrement.

Apple n'a pas de place pour les invendus.
Apple n'a pas de place pour les invendus.
Source : storeteller.de

On peut donc en conclure qu'Apple s'attend à gagner des clients de la Suisse riche. Quels sont ces Suissesses et Suisses qui voudront un iPhone SE ? Les enfants et les jeunes, évidemment.

Les utilisateurs de smartphone sont de plus en plus jeunes. Pourquoi en serait-il autrement, étant donné que le smartphone n'est pas seulement un symbole du statut social, mais également utile et fait partie intégrante de notre quotidien ? Il ne s'agit pas uniquement d'un téléphone ou d'un appareil pour écrire des SMS, mais également d'un réveil, d'un écran pour regarder des vidéos, d'un appareil photo, d'une console de jeux, d'une télécommande domotique, d'une calculatrice, etc. On ne peut pas nier l'utilité d'un smartphone.

Toutefois, les enfants doivent avoir des choses qu'ils peuvent détruire. C'est pourquoi je ne donnerais jamais à mon rejeton un téléphone portable à 1000 francs qui survivrait six mois à tout casser. En revanche, s'il existe désormais un iPhone neuf à 400 francs, on pourrait déjà plus facilement entrer en discussion. En effet, si le gamin détruit deux iPhones par année, on atteint le prix d'un iPhone 11. Les jeunes, quant à eux, veulent toujours quelque chose de cool, mais doivent-ils se le payer tout seuls ? L'iPhone SE se profile donc comme un candidat solide.

Gros plan, iPhone SE 2e génération
Gros plan, iPhone SE 2e génération

Ces deux groupes cibles sont en mesure d'acquérir un smartphone avec une performance plus que suffisante ; ce qui est aussi le cas pour des adultes qui n'en ont pas besoin pour leurs activités professionnelles.

En effet, ces nouveaux clients cibles sont des personnes qui, jusqu'à présent, se trouvaient profondément enracinées chez Android pour des raisons plus qu'évidentes. Désormais, Apple est là et peut facilement les titiller avec son nouvel iPhone SE. En effet, si le groupe parvient à séduire même des initiés, des experts et des cyniques avec son téléphone à écran de 4,7 pouces, imaginez-vous ce que cela va déclencher chez les enfants et les ados.

Avec son iPhone SE, Apple ne veut donc pas seulement conquérir de nouveaux segments de clientèle, mais aussi attaquer la forteresse d'Android. Le milieu de gamme, où se situe notamment Android, fait depuis peu l'objet d'un développement et d'une réflexion actifs, alors que jusqu'à présent il ne s'agissait que de vendre la vieille technologie passée – ce qu'Apple commence à faire désormais – ou encore des téléphones portables avec des pièces au rabais qui traînent dans l'arrière-cour à Shenzhen et qui sont lancés pour presque rien sur le marché à l'aide d'annonces sensationnelles et pour lesquels personne n'a d'intérêt. Avec l'entrée d'Apple sur ce secteur du marché, l'univers d'Android doit faire face à un concurrent redoutable, car Apple n'est pas la marque la plus appréciée pour rien. En effet, il ne s'agit pas que de marketing rusé ou de belles paroles du PDG Tim Cook, car sans une vraie performance technologique, l'entreprise ne serait pas arrivée aussi loin.

Voilà, j'ai fini. Je vous conseille volontiers l'iPhone SE rouge. Il existe aussi en noir ou blanc, mais en rouge il est quand même plus stylé.

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Journaliste. Auteur. Hackers. Je suis un conteur d'histoires à la recherche de limites, de secrets et de tabous. Je documente le monde noir sur blanc. Non pas parce que je peux, mais parce que je ne peux pas m'en empêcher.


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