Avec cette lampe frontale, je ne cours pas dans le noir
26/10/2023
Les jours raccourcissent et l’entraînement de course à pied a lieu de plus en plus souvent le matin ou le soir dans l’obscurité. J’ai longtemps recherché une lampe frontale adaptée. Maintenant, je l’ai trouvée.
À six heures du matin, un groupe de coureuses s’est retrouvé sur un parking au pied du Pilatus, la montagne emblématique de Lucerne. Le speed hiking était au programme, guidé par la coach de course Nathalie von Däniken de Up2Peak. Il y avait environ neuf kilomètres et 1550 mètres de dénivelé jusqu’à la station supérieure du train à crémaillère du Pilatus, d’abord de larges chemins de randonnée, puis plus haut des sentiers plus exigeants.
À partir de maintenant, il faut de l’éclairage
Jusqu’à présent, j’ai souvent eu du mal avec les lampes frontales lorsque je m’entraînais dans l’obscurité ou au crépuscule. Soit leur bandeau était si lâche qu’une fois enfilées elles glissaient vers le nez à chaque pas. Soit leur bandeau était si serré qu’elles laissaient des traces encore visibles sur mon front des heures plus tard.
Il est vrai que jusqu’à présent, je n’avais pas de lampe dédiée à la course sur la tête, mais des lampes frontales de camping bon marché. Elles ne m’agaçaient pas seulement par leur mauvaise tenue pendant la course. Leur intensité lumineuse était également bien en deçà de ce qui est nécessaire pour la randonnée rapide ou la course par monts et par vaux, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité.
Une bonne tenue sans câbles emmêlés
C’est pourquoi ce matin-là, j’avais la « Trail Runner Free H » de la société suédoise d’outdoor Silva sur la tête. Une lampe spécialement conçue pour le trail.
Première impression : avec 115 grammes (avec la batterie), la lampe est très légère, mais donne tout de même une impression de robustesse. Le bandeau large et souple est équipé d’une bande de silicone antidérapante. Tous les câbles sont intégrés dans le bandeau (d’où l’ajout du nom « Free »), ce qui évite l’enchevêtrement de câbles.
Source : Siri Schubert
J’aime beaucoup le boîtier de batterie hybride. Il peut accueillir la batterie d’une autonomie de 2,5 heures à pleine puissance lumineuse (400 lumens) ou des piles AAA courantes, comme on en trouve dans presque tous les magasins. Je trouve cela très pratique. Il vous est peut-être déjà arrivé que la batterie soit encore branchée à la maison alors que vous étiez déjà en route pour une aventure en plein air. Grâce à cette double fonction, vous pouvez acheter des batteries de rechange dans presque tous les magasins. Si la durée de 2,5 heures vous semble un peu courte, selon les indications du fabricant, la lampe dure environ cinq heures avec une puissance moyenne (200 lumens) et environ douze heures avec une puissance minimale (50 lumens).
Source : Siri Schubert
Un feu arrière pour plus de sécurité
Des piles de rechange garantissent une sécurité supplémentaire. Si une randonnée dure plus longtemps que prévu, il se peut que vous soyez longtemps dans l’obscurité et content·e d’avoir des piles supplémentaires. Avec d’autres lampes frontales, il m’est arrivé qu’un objet dans le sac à dos se cogne si malencontreusement contre la lampe qu’elle éclaire l’intérieur du sac à dos sans que je m’en rende compte. Quand j’en ai eu besoin, la batterie était vide. La double fonction d’un compartiment à piles est donc utile dans de nombreux scénarios.
Source : Siri Schubert
En outre, le boîtier de batterie n’est pas seulement un simple support, mais il est doté d’un feu arrière de sécurité rouge (clignotant) pour une visibilité supplémentaire à l’arrière. Vous pouvez choisir de fixer le compartiment à piles à l’arrière du bandeau ou de le raccorder au câble de rallonge fourni et de le transporter dans votre sac à dos ou dans la poche de votre veste. Bien sûr, uniquement si vous ne souhaitez pas utiliser l’éclairage de sécurité.
Si les 2,5 heures d’autonomie à pleine puissance et les cinq heures à puissance moyenne ne vous suffisent pas, mieux vaut peut-être opter pour la Silva Trail Runner 2 Ultra avec un plus grand pack de piles rechargeables.
Comme notre groupe de coureuses avait prévu d’être en route pendant environ trois heures, je me suis senti bien équipée avec la Silva « Trailrunner Free H ». Grâce à l’unité d’éclairage légère à l’avant et à la batterie à l’arrière, elle était bien équilibrée, ce qui, en plus du large bandeau avec bandes de silicone, assurait une bonne tenue.
Deux faisceaux lumineux pour y voir clair
Dès les premiers mètres, la lampe a montré sa force : grâce à ses deux sources lumineuses, elle dispose d’un projecteur dont la lumière concentrée peut atteindre jusqu’à 80 mètres et d’un luminaire qui éclaire les côtés droit et gauche du chemin grâce à un large angle de diffusion. Cela me permet de voir suffisamment tôt les branches qui dépassent sur le sentier pour pouvoir baisser la tête. Je peux régler l’angle du faisceau lumineux grâce à une articulation sur le côté de l’unité d’éclairage, de la manière qui me convient le mieux et qui convient au terrain.
Source : Up2Peak
La lampe est facile à utiliser grâce au grand bouton situé sur le côté de l’unité d’éclairage. Ce bouton permet de contrôler l’allumage et l’extinction ainsi que l’intensité lumineuse réglable sur trois niveaux. Particulièrement pratique : lorsque vous repassez au mode le plus lumineux, la lampe vous le signale par un bref flash de lumière. Après l’extinction, un voyant vert brièvement allumé vous indique que l’autonomie est suffisante. Ou un rouge, que ce n’est justement pas le cas.
La lampe frontale est étanche IPX5. Cela signifie qu’elle est protégée contre les jets d’eau sous tous les angles et que même une violente averse en cas de vent fort ne peut pas l’atteindre. Nous n’avons heureusement pas eu de telles conditions lors de notre ascension du Pilatus. Mais dans les heures sombres de la matinée, j’étais heureuse d’avoir, grâce à ce que Silva appelle la combinaison des deux faisceaux lumineux, une bonne visibilité sur les racines, les pierres et les branches qui pourraient sinon devenir des pièges. Même si d’autres lampes frontales présentent un nombre de lumens plus élevé, je suis convaincue par la combinaison d’une lumière concentrée et d’un large faisceau lumineux.
Source : Up2Peak
Conclusion : la lampe frontale est bien adaptée et idéale pour les coureurs et coureuses.
Après avoir parcouru une grande partie du trajet, le jour s’est progressivement levé et nos efforts ont été récompensés par un ciel rouge vif. Il est temps d’enlever la lampe. Comme elle est légère, je n’ai presque pas senti de différence. Même mon front n’avait pas de marques grâce à un coussinet en mousse sur l’unité de la lampe elle-même et grâce au bandeau souple et bien ajusté. Pendant le speed hiking et le jogging léger, la lampe n’a pas du tout glissé. La bande de silicone du bandeau a donc rempli sa fonction.
La période des courses dans l’obscurité ne fait que commencer en automne. Je suis en tout cas contente d’avoir trouvé une lampe frontale légère, puissante et spécialement conçue pour le trail, qui m’accompagne dans ma course dans l’obscurité, même sur des terrains plus exigeants.
Photo d’en-tête : Up2Peak
Siri Schubert
Senior Editor
Siri.Schubert@digitecgalaxus.chPlongeuse scientifique, instructrice de SUP, guide de montagne... même si les lacs, les rivières et les mers sont mes terrains de jeu favoris, je ne me laisse pas porter par le courant, car j'ai encore beaucoup à apprendre et à découvrir. J'aime aussi prendre de la hauteur et changer de perspective en volant avec des drones et en faisant du trail.
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