Test de produit

Se démaquiller sans produire de déchets

Natalie Hemengül
6/2/2019
Traduction: traduction automatique

Après ma visite chez Carla Opetnik, adepte du "zéro déchet", j'ai pris une décision : Je veux être plus (éco)consciente de ma routine de soins. Ma tentative d'aujourd'hui : le démaquillage zéro déchet.

J'ai besoin en moyenne de cinq cotons pour me démaquiller soigneusement le soir. Sur une semaine, cela fait 35 cotons-tiges. 35 de trop, si vous voulez mon avis. A cela s'ajoutent les bâtonnets auriculaires que j'utilise pour enlever les restes de mascara tenaces de ma ligne de cils. J'ai depuis longtemps relégué la poubelle miniature de ma salle de bain à la cave, car avec une telle quantité de déchets, je devais la vider tous les jours.

Il y a encore quelques semaines, je ne me souciais pas du nombre de cotons-tiges qui devaient mourir pendant ma routine du soir. L'essentiel était que mon visage soit propre après. Puis vint le jour où je rendis visite à Carla Opetnik. Sa philosophie de vie : produire moins de déchets et utiliser des alternatives naturelles chaque fois que c'est possible. C'est pourquoi je suis maintenant à la recherche d'une solution durable. Mon fameux Face-Halo, un disque réutilisable, me permet de me démaquiller à l'eau, mais il n'est malheureusement pas encore disponible en Suisse.

Dans notre boutique, j'ai trouvé ce produit : [[image:18817477]] [[productlist:9801355]]

Simple en théorie

Le "Easy Démaq'" d'Elite est une lingette en microfibre qui est censée démaquiller mon maquillage à 100 % avec de l'eau seulement, et plus rapidement que d'habitude. En clair, j'économise des cotons, du démaquillant et du temps, ce qui me fait économiser de l'argent. La lingette a deux côtés que je ne peux pas distinguer visuellement ou tactilement. Elles servent à des fins différentes : L'une est destinée au démaquillage et est identifiée par une étiquette, l'autre est censée agir comme un gommage pour éliminer dans un deuxième temps les saletés résiduelles.

Madame Holle serait jalouse : dès le déballage, il neige de petites fibres.
Madame Holle serait jalouse : dès le déballage, il neige de petites fibres.

Un coup d'éponge et c'est parti?

À peine déballée, une multitude de petites peluches m'explosent à la figure. Je secoue à nouveau le morceau de tissu de 20 cm × 25 cm et le laisse tomber en neige. Je n'aime pas trop ça, surtout que je viens de passer l'aspirateur. Pour l'essai, je porte un "full face of make-up", y compris du mascara et de l'eye-liner waterproof, dont je doute de pouvoir me débarrasser ainsi. Je passe le chiffon sous l'eau chaude et j'attends qu'il s'imprègne. Cela prend un peu de temps. Ensuite, je le presse légèrement. Je passe le côté démaquillant sur mon visage et je constate que le fond de teint ne fonctionne pas et que la lingette s'enlise malgré une humidité suffisante. Je dois frotter très fort, mais je n'arrive pas à enlever la moindre trace de mon maquillage de guerre.

Il est également impossible de démaquiller mes lèvres. Les pigments rouges sont déjà un défi pour les démaquillants classiques, car ils sont particulièrement tenaces. Mon chiffon en microfibre n'est donc pas à la hauteur. Il en va de même pour mon mascara et mon eye-liner. Pour couronner le tout, mon visage est parsemé de nombreux petits filaments qui s'accrochent également à mes cils. Cela appelle à l'aide. J'ai donc recours à mon eau micellaire et je l'applique sur la lingette. Cela fonctionne déjà mieux. Mais c'est loin d'être satisfaisant. En tout, cela me permet de me débarrasser d'environ 40 pour cent de mon maquillage. L'utilisation de l'autre côté de la lingette ne change rien à ma situation.

Moi jouant à cache-cache.
Moi jouant à cache-cache.
Voilà à quoi ressemble le chiffon après une seule application.
Voilà à quoi ressemble le chiffon après une seule application.

Après utilisation, la lingette n'est pas très appétissante. Je n'ai pas envie de le manger, mais le faire produire dans une couleur foncée mériterait d'être envisagé. L'emballage indique que je peux la laver à la main ou en machine après utilisation. Malheureusement, je n'ai pas réussi à enlever les taches à la main avec du savon. Et je ne veux pas le mettre dans la machine à laver avec autant de maquillage dessus, car j'ai peur d'abîmer mon linge clair. Je suis donc réticente à l'idée de réutiliser la lingette

Conclusion

Le chiffon microfibre d'Elite n'est définitivement pas écologique. De nombreuses fibres de polyester s'en détachent, se retrouvent dans les égouts et ne peuvent plus être filtrées dans l'eau (microplastiques). Un gain de temps ? Loin de là. Avec la lingette en microfibres, il m'a fallu trois fois plus de temps que d'habitude pour ne retirer qu'une fraction de mon maquillage. Les fibres sont, à mon avis, trop douces pour cela. Même si je peux comprendre que les produits waterproof ne pourront probablement jamais être enlevés efficacement avec cette méthode, je m'attends au moins à ce qu'elle me permette de nettoyer ma peau. Pour moi, la recherche d'une alternative durable continue donc.

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En tant que fan de Disney je vois toujours la vie en rose, je vénère les séries des années 90 et les sirènes font partie de ma religion. Quand je ne danse pas sous une pluie de paillettes, on me trouve à des soirées pyjama ou devant ma coiffeuse. PS Le lard est un de mes aliments favoris. 


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