

Une conversion laborieuse : extinction des feux pour les tubes fluorescents conventionnels

À partir de fin août, il n’y aura plus de tubes fluorescents. Cela signifie que les lampes de la salle de bain, de la cave ou de la cuisine doivent être remplacées par des alternatives équipées de LED. Cela peut coûter cher.
Les ampoules à incandescence sont interdites depuis 2012, nous les avons remplacées sans problème par des ampoules LED. En 2021, la plupart des modèles halogènes ont également été placés sur la liste rouge. Cette année, ce sont les tubes fluorescents T5 et T8, très répandus, qui sont touchés
Ils apportent souvent de la lumière dans les caves, les cages d’escalier, les garages, les industries, les entreprises et les magasins. De tels tubes sont également souvent installés dans les cuisines ou les salles de bains. À partir de fin août, les tubes fluorescents ne seront plus produits pour l’UE et la Suisse. Seuls les stocks restants peuvent encore être vendus.

Source : Association suisse pour l’éclairage
Ce n’est d’ailleurs pas parce que, comme pour les ampoules à incandescence, l’efficacité énergétique est massivement moins bonne, mais parce que le mercure doit être éliminé des ampoules. Et comme du gaz mercuriel est allumé dans les tubes, la fin de cette technologie est une chose décidée. Bien sûr, il existe déjà des alternatives, et notamment des tubes équipés de LED. À moyen terme, nous n’avons donc tous pas le choix et nous devrons tôt ou tard remplacer tous les tubes fluorescents conventionnels.
Après tout, outre leur conception sans mercure, les LED présentent d’autres avantages. Ils consomment 65 pour cent d’électricité en moins. De plus, les nouveaux tubes durent désormais entre 50 000 et 75 000 heures au lieu de 6000 à 15 000 heures. L’intensité lumineuse des LED est plus facile à faire varier et à régler. Mais : les anciens tubes rayonnent tout autour, alors qu’avec les LED, un quart de la surface environ n’est généralement pas éclairé.
Le simple fait de visser un tube LED ne fonctionne pas toujours
Le principal inconvénient des nouveaux tubes : alors que tout le monde peut simplement visser des ampoules LED adaptées dans leur douille, c’est nettement plus compliqué avec les tubes. Le changement implique donc un effort plus important.

Source : Lorenz Keller
Il faut d’abord trouver le tube adéquat. Les erreurs de shopping sont douloureuses, car les tubes LED coûtent 20 à 30 francs suisses l’unité, les tubes conventionnels seulement quelques francs suisses. Philips, par exemple, a publié un PDF de 34 pages contenant une liste de compatibilité. Cela montre déjà que l’affaire n’est pas si simple.
Le gaz des anciens tubes fluorescents doit être « allumés » par un starter. Trois variantes différentes sont disponibles sur le marché : le ballast conventionnel (KVG) et le ballast à faible perte (VVG) que l’on trouve souvent sur les grands tubes T8. Comme une sorte de petit fusible vissé directement dans la douille de la lampe. Ici, lors du remplacement par des LED, il faut placer un dummy fourni à la place du starter, car il n’en a plus besoin. Les ballasts conventionnels et les ballasts à faible perte sont d’ailleurs souvent bien reconnaissables au bref scintillement typique des tubes fluorescents à l’allumage.

Source : Lorenz Keller
Les ballasts électroniques (EVG) sont plus modernes, plus efficaces et contrôlent souvent plusieurs tubes en même temps. Mais si vous vissez ici des tubes LED adaptés, vous risquez d’avoir une mauvaise surprise. Par exemple, le fait que la commande ne parvienne pas à éteindre tous les tubes. Ou que certains tubes scintillent.
Quand le professionnel doit venir, cela coûte cher
Si l’on ne s’y connaît pas bien en électrotechnique, il faut faire appel à un spécialiste pour remplacer cet appareil de commande et procéder à d’éventuelles modifications. Pour une armoire de toilette avec trois tubes, par exemple, cela coûte environ 300 francs suisses. Dans le cas d’un parking souterrain avec des dizaines de lampes, cela représente alors rapidement quelques milliers de francs suisses.

Source : Lorenz Keller
Toujours est-il que ces frais ne restent pas à la charge des locataires. Selon l’association des locataires, la transformation doit être payée par le bailleur si les lampes font partie de l’appartement. Par exemple, la lumière fixe dans la cuisine, la lampe dans l’armoire de toilette ou les tubes fluorescents dans la cave.
Que vous soyez locataire ou propriétaire, il vaut la peine de vous pencher sur le thème suffisamment tôt. Il ne faut pas que vous vous retrouviez dans le noir à l’automne parce que les anciens tubes fluorescents sont soudain épuisés ou que toutes les entreprises de montage n’ont plus de rendez-vous.
Photo d’en-tête : Lorenz Keller

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