

Wacom Bamboo Spark - L'alternative pour les amateurs de papier dans un monde numérique

Le stylo intelligent pour les designers et les artistes numériques rend plus facile et plus rapide le partage et la modification des idées et des croquis.
Si, comme moi, vous êtes une personne créative, vous avez certainement une liasse de carnets remplis de croquis et de bonnes idées qui traînent quelque part. Le Bamboo Spark, en collaboration avec le service Inkspace, promet que cela appartiendra au passé. Passer du papier au numérique n'a jamais été aussi simple. Au début, je n'étais pas sûr d'en avoir vraiment besoin, mais sa capacité à convertir des esquisses en PDF m'a immédiatement convaincu. Pourquoi ? En tant que graphiste, PDF signifie surtout une chose : des graphiques vectoriels ! Je vous explique tout de suite ce qu'il en est.

Mais qu'est-ce que le Bamboo Spark exactement ? A l'œil nu, on peut dire qu'il s'agit simplement d'une élégante couverture de bloc-notes avec son propre stylo à bille. Le Bamboo Spark est livré avec un carnet de notes, mais il peut également être utilisé avec n'importe quel papier.
Du papier à l'écran
Son utilisation est assez simple : on le synchronise avec son appareil mobile ou sa tablette via l'application Inkspace (une seule fois nécessaire), on pose le papier de son choix sur le Bamboo Spark, on appuie sur le bouton et on commence à écrire/dessiner. Lorsque l'on a terminé, on appuie à nouveau sur le bouton pour enregistrer son travail. Lorsque l'appareil synchronisé est suffisamment proche et que Bluetooth est activé, le fichier est transféré. Le Spark transforme ainsi une esquisse sur papier en un graphique numérique prêt à l'emploi, que l'on peut modifier sur l'ordinateur dans n'importe quel programme graphique courant.

L'application Inkspace permet ensuite de modifier les dessins, de les reconstruire trait par trait grâce à la timeline et de les enregistrer. Cela signifie qu'un seul dessin peut être divisé en plusieurs pages. En outre, il existe également l'application Bamboo Paper pour tablettes, qui offre davantage de possibilités d'édition et de peinture.
Les fichiers sont automatiquement téléchargés sur Inkspace - le cloud de Wacom offre 5 GB d'espace de stockage gratuit. Le site web Inkspace permet d'accéder à ses notes dans le cloud, de les partager avec Evernote et Dropbox ou tout simplement de les télécharger. Personnellement, je me les envoie directement de l'application à mon adresse e-mail. Sinon, lorsque je les ouvre dans Adobe Illustrator, le contenu du PDF n'est qu'un PNG au lieu de vecteurs éditables. Une autre caractéristique d'Inkspace est de convertir les notes manuscrites en texte clair. Je n'ai cependant pas encore essayé cette fonction, car je n'utilise le Spark que pour dessiner.
Une solution pratique?
Le stylet est assez standard, même si ce n'est pas l'appareil le plus pratique que j'ai utilisé, et il fonctionne sans pile. La pile du capuchon peut tenir jusqu'à huit heures de dessin ininterrompu. Si vous n'utilisez le Bamboo Spark que sporadiquement, la batterie peut durer quelques semaines. Le capot se recharge par mini-USB.
La précision des dessins est impressionnante, mais la sensibilité à la pression pourrait être améliorée. Les lignes de la version numérique étaient un peu plus épaisses que celles de l'original. Mais cela peut être facilement amélioré dans Illustrator. Et c'est là que réside la grande force de Bamboo Spark : les vecteurs. Pour simplifier, un graphique vectoriel n'est pas composé de pixels mais de points que l'on peut déplacer et agrandir à volonté sans que les images ne deviennent floues ou pixellisées. Les erreurs peuvent être facilement corrigées dans n'importe quel programme qui traite les vecteurs. La possibilité de travailler avec des vecteurs fait du flux de travail une expérience satisfaisante qui fait gagner beaucoup de temps.

Comme outil pour prendre des notes ou pour l'art numérique, je pense que le prix ne vaut pas la peine. Mais pour les dessins et les schémas vectoriels, le Bamboo Spark est la meilleure chose qui me soit arrivée.





Graphiste, entraîneuse de Pokémon, technophile et pas une écrivaine. Je suis en Suisse depuis 2014. Je mène un combat permanent contre le mauvais design.