

Blanc-Manger Coco:«Plus que le mariage, ce qui a scellé notre union c'est_ _ _ » Euh… «21 cm de bonheur»?

Entre midi et deux, Stéphanie, Sophie, Jean-François et moi nous asseyons dehors pour prendre l’air – mais pas que. On a découvert un jeu de cartes en français que nous voulons absolument tester et vous faire découvrir: «Blanc-manger coco».
Sophie me regarde d’un air choqué et se met à rire. La raison? Blanc-manger coco. C’est un jeu de cartes aux règles ultrasimples à fort effet euphorisant. Attention, risque de dépendance aiguë.

Après une longue attente, le jeu est enfin là. «Hey les djeuns vous avez vu ce qui vient d’atterrir sur mon bureau?» Sophie, un peu blasée me décroche un «Ah super».

Je me tourne vers Jean-François et Stéphanie avec un peu plus d’espoir. «Cool...». Bon, il va falloir les motiver un peu. «On se fait une partie à midi?» «OK.» Quel entrain…
Le principe et les règles du jeu
Chaque joueur a onze cartes réponse blanches. Un des joueurs lit une carte bleue contenant une phrase à trous. Les autres joueurs choisissent la carte qu’ils trouvent la plus drôle pour compléter la phrase. Le joueur ayant lu la question choisit alors la réponse la plus amusante. Le gagnant lit la question suivante.

Nous passons à l’action
Confortablement installés dehors à une table, nous commençons à distribuer les cartes. Après un «caillou, papier, ciseaux» déchaîné, Stéphanie commence par lire la première question:
«La vraie raison de mes premiers cheveux blancs, c’est _ ». Après un rapide coup d’œil à mes cartes, j’opte pour «Vladimir Poutine». Sophie choisit «Le gars qui crie POPOPOPOPOPOPOPOLOLO à Roland-Garros» et Jean-François «La traditionnelle gaule matinale». La première vague de fou-rire nous submerge. Après s’être calmé, notre arbitre Stéphanie, vote pour moi – oui, je l’ai soudoyée avec un Sugus pour la première manche.

Nous continuons à lire des questions et à fournir des réponses, et surtout à nous bidonner. Les réponses fusent, et le temps passe à toute vitesse. Sophie est en tête. Pour quelqu'un qui n'était pas motivé pour jouer, je trouve qu'elle s'amuse drôlement! Ce jeu est super.
Une fois de plus, c'est à mon tour de lire une carte question:

_ _ _ c'est comme pour tout, il y a la théorie, et la pratique
Les cartes réponse:
Des menottes et un leg-in en latex
L'amant de ma femme
Rester sous la couette
Le travail!
Le mot de la fin
Oui, je sais, celui qui pose la question n'a pas le droit d'y répondre. Mais, après avoir joué presque une heure – nous ne prenons pas les tests de jeux à la légère – nous devons retourner travailler. Nos clients francophones attendent certainement de pouvoir lire de nouveaux textes en français avec impatience!
Bilan de la partie
- Crampes aux abdos et aux joues à force de rire et de sourire.
- Traces de mascara autour des yeux dues aux larmes de joie.
- Une atmosphère d’équipe au top.
- Des collègues heureux.
- Un super texte rien que pour les clients francophones.
Pour jouer à Blanc-manger coco, il ne faut pas avoir froid aux yeux. C’est un jeu drôle et plein de ressources. Parfait pour détendre l’atmosphère, resserrer les liens au sein d’une équipe ou tout simplement pour se faire plaisir lors d’un apéro entre amis. Toute personne dépourvue d’humour (noir) ne trouvera pas son bonheur dans ce jeu.
Autres petites choses à éviter
- Jouer à Blanc-manger coco dans un lieu public (ou alors, jouez à un endroit où personne ne parle ou ne comprend le français). Cela vous évitera les regards noirs ou les personnes choquées.
- Jouer en présence de votre chef. Surtout s’il ne vous porte pas dans son cœur.
- Jouer à côté d’enfants (ou retirer les cartes interdites pour les moins de 16 ans).
- Jouer avec des chochottes ou des âmes sensibles.
- Jouer avec du mascara qui n'est pas waterproof. Les crises de fou rire peuvent aller jusqu'aux larmes; il faut s'équiper en conséquence ;).
- Jouer entre midi et deux. Les parties s'enchaînent et on a tendance à ne plus vouloir aller travailler.


J’ai quitté ma Savoie natale pour venir m’installer en Suisse, où je vis mes passions à fond. La couture et le tir rythment mon quotidien, bien sûr dans un Schwitzerdutsch parfait – merci Maman !