
tesa Ruban de masquage pour peinture
50 mm
Une fois n’est pas coutume, je découvre encore un citron moisi et du lait caillé dans mon réfrigérateur. J’ai du mal à m’y retrouver dans mon frigo, mais je vais essayer de m’améliorer.
Ce qui suit est une approche très théorique de plusieurs méthodes pour remettre de l’ordre dans votre réfrigérateur. Je vais moi-même tester ces méthodes.
Ce guide a été inspiré par le dernier épisode du podcast en suisse allemand « Uftischt », dans lequel Judith et moi avons chacun listé quatre aliments qui se gâtent régulièrement dans nos réfrigérateurs. Oreilles sensibles, s’abstenir.
Retrouvez l’épisode complet du podcast ici (en suisse allemand), n’oubliez pas de vous abonner.
Mon bac à légumes est géré d’une main de maître. Je maîtrise généralement jusqu’à ce que tout parte à vau-l’eau. Sans oublier les emballages de fromage ouverts et les pots de yaourt à l’opercule bombé qui s’accumulent dans le réfrigérateur. Je les ignore délibérément et les enfouis sous mes nouvelles courses. Contrôler régulièrement les dates de péremption de ce qui se trouve dans le réfrigérateur, ça n’est pas si simple que ça. J’ai donc cherché trois méthodes qui m’aideront peut-être à reprendre la main. Peut-être vous seront-elles utiles à vous aussi ?
Il existe des applis pour tout. Kitchenpal, Supercook, Cooklist, Garde-manger nous intéressent aujourd’hui. Elles proposent toutes à peu près les mêmes services, sont gratuites lorsque l’on n’utilise que les fonctions basiques ou pendant la période d’essai. Au-delà, elles deviennent payantes. Il s’agit généralement de scanner les codes-barres de vos aliments (ou de les taper péniblement) et d’indiquer la date de durabilité minimale (DDM). L’application vous avertira ensuite à l’approche de la DDM et vous proposera même des recettes à réaliser avec d’autres aliments de votre garde-manger. Je sais cependant déjà que, même avec une appli, tout ira bien pendant quelques semaines, jusqu’à ce que je l’oublie.
First in, first out. C’est un principe de base des services informatiques (ancêtre de l’IT) et de la gestion des stocks. Ce qui est dans le réfrigérateur depuis le plus longtemps doit être consommé en premier. D’un point de vue logistique, c’est évidemment compliqué, car il faut placer les dernières courses derrière les aliments plus anciens. Au moins, la discipline n’est de mise que lors du rangement. Pour vous faciliter la tâche, vous pouvez écrire la date d’achat sur un morceau de scotch de peintre collé sur les produits et vous astreindre à utiliser les aliments plus anciens en premier. Enfin, vous pouvez jeter un coup d’œil dans le réfrigérateur avant de faire vos courses ou, mieux encore, avant de planifier vos menus. À l’heure où j’écris ces lignes, j’ai de grands doutes sur ma capacité à m’en sortir.
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50 mm
C’est la méthode la plus claire, mais aussi la plus difficile à mettre en place. Il vous faudra trois boîtes, une verte, une jaune et une rouge afin d’organiser et de maintenir l’ordre dans le réfrigérateur. Le bac vert est destiné aux produits alimentaires frais et loin de la DDM. La boîte jaune accueillera les aliments proches de la DDM et la boîte rouge, ceux qui l’ont dépassée. Avant de ranger les courses, jetez un œil dans chaque boîte et faites le tri. Le point faible de cette méthode est qu’elle ne permet pas d’avoir une vue d’ensemble de l’endroit où se trouvent les différents aliments. La mayonnaise peut ainsi se trouver dans la boîte verte, tandis que le ketchup est déjà dans la boîte rouge. En revanche, grâce au code couleur, vous vous épargnez l’étiquetage individuel des ingrédients et vous pouvez facilement avoir tous les aliments à consommer d’urgence sous les yeux. Cette méthode me force donc à trier et ranger correctement... Jusqu’à ce que je capitule à nouveau et que je jette la mayo tout juste achetée dans la boîte rouge par flemme ou parce que je suis stressé.
Et vous, comment organisez-vous le contenu de votre réfrigérateur ? Connaissez-vous une méthode miracle ou est-ce naturel pour vous ? Je me réjouis de vous lire en commentaires.
Lorsque j’ai quitté le cocon familial il y a plus de 15 ans, je n’ai pas eu d’autre choix que de me mettre à cuisiner pour moi. Cela dit, il ne m’aura pas fallu longtemps avant que cette nécessité devienne une vertu. Depuis, dégainer la cuillère en bois fait partie intégrante de mon quotidien. Je suis un vrai gastronome et dévore tout, du sandwich sur le pouce au plat digne d’un restaurant étoilé. Seul bémol: je mange beaucoup trop vite.