Guide

LSD ou l'utilisation efficace de vos réserves d'énergie

Elle s'inscrit une fois par semaine dans le programme d'entraînement de tout joggeur qui se respecte. C'est la séance de « Long Slow Distance » (LSD en abrégé), comprendre « course longue à faible intensité ». Aucune autre technique ne prépare votre corps aussi efficacement à l'utilisation de ses réserves d'énergie et sans substances interdites qui plus est.

La course longue à faible intensité, aussi appelée longjog, est la base de tout entraînement d'endurance qui se respecte. Elle s'inscrit une fois par semaine dans le programme d'entraînement. Une séance de course est dite longjog lorsqu'elle dure entre 90 à 100 minutes, voire deux heures ou deux heures et demie, mais jamais plus au risque d'être néfaste pour la santé.

Le longjog encourage le métabolisme à puiser sa source d'énergie dans la masse adipeuse tout en conservant les réserves de glucides (glycogène) ou en y ponctionnant plus tard. Les courses longues à faible intensité améliorent également la capacité d'alimentation de vos muscles en oxygène et la préparation du système locomoteur aux contraintes mécaniques particulières d'une compétition de grande envergure.

Rythme soutenu

La variante régulière et lente de la course à pied demeure idéale pour les coureurs moins expérimentés et d'un certain âge, davantage sujets aux blessures ou à la surcharge. Le rythme est lent, c'est-à-dire environ deux minutes de moins par kilomètre que pour un marathon. La fréquence cardiaque est un bon indicateur ; elle se situe entre 70 et 75 % de la fréquence cardiaque maximale pour ce type d'entraînement, c'est-à-dire dans une zone calme.

La règle d'or ici ?

  • 220 moins l'âge = fréquence cardiaque maximale
  • Exemple : 220 moins 50 = 170 battements par minute
  • 170 x 70 % = 119
  • Ainsi, lorsque je fais un long jogging à un rythme régulier, mon rythme cardiaque ne doit pas dépasser 120 battements par minute.
  • Test de produit

    Coup de foudre - le "Forerunner 645 Music" de Garmin en essai

    par Patrick Bardelli

Rythme accru

Les coureurs expérimentés peuvent également avoir recours à la méthode africaine. On commence lentement, 1 minute 30 plus lentement que le rythme habituel d'un marathon. Ensuite, on court 15 secondes plus vite par kilomètre tous les quatre ou cinq kilomètres, de sorte à être légèrement plus lent sur les derniers kilomètres que lors de la compétition.

Les marathoniens kenyans se donnent tellement à fond lors de leurs longues courses qu'ils sont plus rapides dans les 5 derniers kilomètres que lors d'un marathon. Cette variante permet d'entraîner le métabolisme de telle sorte qu'on arrive à se dépasser sur la fin. Mais le revers, c'est qu'elle exige un mental d'acier. Il faut mettre les bouchées doubles alors que les jambes sont déjà fatiguées, comme dans un marathon, où souvent seuls les derniers kilomètres sont décisifs pour la réussite ou l'échec.

Run Walk Run

Autre variante de l'entraînement type LSD ? Il vient de Jeff Galloway, gourou américain de la course à pied, athlète olympique, auteur de livres et conseiller d'innombrables coureurs, qui recommande la méthode Run Walk Run surtout aux personnes d'un certain âge ou ayant de l'embonpoint. Il explique, dans l'un de ses livres :

« Cette alternance de course et de marche apporte les mêmes avantages physiologiques qu'une course d'endurance uniforme, mais a ceci d'avantageux qu'elle ménage le corps. »

Selon Galloway, la plupart des débutants supposent que l'objectif est de pouvoir un jour courir une distance sans marcher. Or, ce n'est absolument pas nécessaire.

Cette méthode est aussi bien utile aux coureurs moins expérimentés qu'aux personnes d'un certain âge. Même les marathoniens qui parcourent les 42,195 kilomètres en quatre heures environ ne sont pas nécessairement plus lents avec de courtes pauses de marche.

Pour aimer mon texte, vous n'avez pas besoin de LSD. Mais ça peut aider. Suivez-moi en cliquant sur le bouton noir !

Cet article plaît à 40 personne(s)


User Avatar
User Avatar

Ancien journaliste radio devenu fan de story telling. Coureur confirmé, adepte du gravel bike et débutant en haltères de toutes tailles. Quelle sera ma prochaine étape ?


Sport
Suivez les thèmes et restez informé dans les domaines qui vous intéressent.

Sport
Suivez les thèmes et restez informé dans les domaines qui vous intéressent.

Beauté
Suivez les thèmes et restez informé dans les domaines qui vous intéressent.

Santé
Suivez les thèmes et restez informé dans les domaines qui vous intéressent.

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • Guide

    12 semaines pour me préparer à un semi-marathon

    par Siri Schubert

  • Guide

    Tous en piste !

    par Patrick Bardelli

  • Guide

    Perdez du poids grâce à la randonnée

    par Patrick Bardelli

6 commentaires

Avatar
later